Saguenéens vs Huskies
Trop d'optimisme peut nuire parfois
par Martin Tremblay
Le Quotidien
NORANDA (MT) -Les premiers nuages viennent d'apparaître dans le beau ciel bleu des Saguenéens de Chicoutimi qui ont subi, hier, à Rouyn-Noranda, une troisième défaite de suite sur la route.
Après avoir baissé pavillon devant les Olympiques de Hull, mercredi soir, et avoir échappé une victoire presque certaine contre les Foreurs de Val-D'Or, vendredi soir (défaite de 6-4 après avoir mené 4-1 en troisième période), les Chicoutimiens ont vécu, encore une fois, les affres de la défaite en s'inclinant au pointage de 4-0 devant les Huskies.
Les joueurs des Sags, reconnus pour leur puissance offensive, n'ont pas réussi à percer la forteresse du gardien des Huskies, Jean-François Nogues, qui a été choisi la première étoile de la partie. Nogues a été bombardé de 38 tirs de la part des joueurs de Chicoutimi.
Pour les Saguenéens, Eric Bourbeau faisait un retour à la compétition et il s'est bien tiré d'affaires en faisant face à 29 tirs de la part des joueurs de l'équipe hôte.
Les Sags reviennent donc à la maison avec aucun point dans cette série de trois victoires et complètent leur mois de janvier avec une fiche de 6 victoires et 7 défaites, ce qui leur donne une moyenne de .451.
Il ne faut pas oublier que les Sags ont joué 4 parties à la maison et 9 sur les patinoires adverses.
Pour l'entraîneur des Sags, Alain Rajotte, le moment est venu de composer avec les impondérables de la vie.
«Tout le monde nous a louangés depuis ces derniers temps et, qu'on le veuille ou non, parfois ça peut monter à la tête. Nous avons entrepris ce voyage avec un peu trop d'optimisme et ces trois revers vont nous ramener sur la terre. Concernant le revers contre les Huskies, je pense que tout se résume à un nom, soit celui du gardien de Rouyn-Noranda, Jean-François Nogues. Nous avons eu des chances de marquer dès le début, mais nous avons été incapables de profiter de ces occasions. Nous aurions pu prendre les devants par 4 buts, mais au contraire nous nous sommes retrouvés en arrière 2-0. Nous sommes devenus trop bourgeois et nous allons devoir apprendre à sortir les vidanges et nous salir les mains.»
Progrès-Dimanche, 27 Janvier 2002